Groseilles

Le Puceron jaune du groseillier

Cryptomyzus ribis

Insecte

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En Bref

  • Des galles rougeâtres, violacées ou vert jaunâtre sur le dessus des feuilles.
  • Des zones décolorées autour des tissus déformés.
  • La déformation des feuilles en cas d'infestation sévère.
  • Le miellat encourage la formation de fumagine.

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Symptômes

Des galles rougeâtres à violacées apparaissent sur le dessus des feuilles des groseilliers rouges et blancs. Ces galles sont généralement vert jaunâtre sur les groseilliers noirs. Des zones décolorées entourent généralement les tissus déformés. Les feuilles, majoritairement à l'extrémité des plants, paraissent froissées ou déformées. Des pucerons jaune pâle sont visibles sous les zones affectées de galles, à la fin du printemps - début de l'été. Du miellat peut également être visible sur les feuilles, ce qui encourage généralement le développement de fumagine. En temps normal, les buissons parviennent tout de même à produire une récolte normale, avec des symptômes foliaires légers.

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Contrôle Biologique

Les coccinelles font partie des prédateurs naturels du puceron jaune du groseillier. Elles peuvent être relâchées dans le champ en cas d'infestation. Des sprays contenant du savon horticole ou une solution faiblement concentrée à base de détergent suffiront pour contrôler le puceron jaune du groseillier. Les pucerons peuvent être délogés avec un jet d'eau. Appliquer de l'huile horticole de qualité supérieure pourra tuer les œufs en hivernage. Le pyrèthre et d'autres acides gras sont inclus dans des formulations organiques qui tuent les pucerons émergeants.

Contrôle Chimique

Envisagez toujours une approche intégrée associant des mesures préventives à des traitements biologiques, s'il en existe. Dans les cas très sévères, des vaporisations des insecticides delthaméthrine ou lambda-cyhalothrine peuvent être utilisées pour tuer les pucerons naissants. N'attendez pas d'observer des symptômes visibles pour agir, car les vaporisations n'auront pas d'effet une fois les feuilles froissées. Ne vaporisez pas sur les plants en fleur, car vous pourriez mettre en danger les abeilles et autres insectes pollinisateurs.

Ce qui l'a provoqué(e)

Les dégâts sont causés par le puceron jaune du groseillier, Cryptomyzus ribis. Les tissus foliaires froissés et parsemés de galles sont souvent plus visibles que les pucerons jaune pâle sans ailes qui, sous les feuilles, en sucent la sève à la fin du printemps ou au début de l'été. Les galles et décolorations sont dues à l'injection de substances chimiques dans le feuillage lors du processus d'alimentation des pucerons. À la mi-été, les pucerons, désormais ailés, migrent vers des hôtes secondaires, principalement l'épiaire des bois ou ortie puante. Ils retournent ensuite sur les groseilliers en automne, et pondent leurs œufs dans les pousses. Les œufs éclosent au printemps, et forment des colonies de pucerons qui migrent vers la surface inférieure des feuilles. Le puceron jaune du groseillier affecte les groseilliers rouges, blancs et noirs, ainsi que leur cousin sauvage, la casseille ou caseille (également du genre Ribes). La récolte n'étant généralement pas affectée, des mesures de contrôle ne doivent être prises que dans le cas d'une infestation particulièrement sévère.


Mesures préventives

  • Inspectez régulièrement les groseilliers et hôtes similaires afin de détecter la présence de C.
  • ribis et les symptômes associés.
  • N'appliquez pas d'insecticides de façon irréfléchie, car ils pourraient affecter les populations de prédateurs naturels, comme la coccinelle.
  • Évitez les excès d'azote, car le feuillage épais qui en résulterait attirerait davantage de pucerons.
  • Retirez les déchets des cultures précédentes.

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