Aulacaspis tubercularis
Insecte
La cochenille endommage les plants en suçant la sève des feuilles, des branches et des fruits. En cas d'infestation sévère, les plants de manguier peuvent souffrir de chlorose, de défoliation, de dessèchement des breaches, et d'une mauvaise floraison, conduisant à une croissance et un développement amoindri des fruits. Des taches rosâtres peuvent être visibles sur l'épiderme des fruits mûrs, qui les rendent moins vendables (dégâts cosmétiques), et conduisant ainsi à une perte de valeur marchande, en particulier dans les marchés d'export internationaux. La densité des ravageurs aura une influence sur les pertes de rendements en fruits.
La cochenille du manguier possède de nombreux ennemis naturels. Il est possible d'utiliser des attractants et des apports nutritionnels spécifiques pour augmenter les populations de ces prédateurs dans les cultures. Introduisez autant d'ennemis naturels que possible.
Envisagez toujours une approche intégrée, associant des mesures préventives à des traitements biologiques, s'il en existe. Appliquez des pesticides réglementés dans votre région, et effectuez des rotations entre les ingrédients actifs utilisés, afin d'éviter de créer des populations résistantes. Gardez à l'esprit le fait que l'utilisation d'insecticides foliaires contre la cochenille du manguier est moins pratique, car la plupart des arbres adultes peuvent atteindre les 20 m, et qu'ils sont donc difficiles à atteindre par la plupart des équipements de vaporisation.
Les dégâts sont causés par la cochenille du manguier, un petit insecte sessile équipé d'une cuirasse, de l'ordre Hemiptera, de la famille des Diaspididae. L'insecte attaque les plants de manguier à tous les stades de croissance, de la pousse à la maturité. Lorsqu'elle s'alimente, la cochenille aspire la sève, mais injecte simultanément des toxines dans le plant. Les effets peuvent être plus importants par temps chaud et sec que par temps pluvieux, en particulier chez les jeunes plants et les jeunes manguiers.