Leucoptera sp.
Insecte
Au début, des galeries apparaissent, qui vont se développer sur de larges surfaces pour former de grandes zones nécrotiques. Les larves se trouvent dans ces galeries, et se nourrissent du mésophylle. Les feuilles sont affaiblies et la photosynthèse n'a plus lieu. Les plants perdent leurs feuilles et finissent par mourir.
Les pratiques agricoles et la structure de la parcelle peuvent affecter les communautés d'insectes et les services fournis par l'écosystème, comme la présence et la diversité des ennemis naturels de ces ravageurs. Les écosystèmes complexes de culture du café sont associés à une plus grande biodiversité de guêpes parasitoïdes, de fourmis et autres prédateurs. Toutefois, aucune tentative significative d'utiliser ces ennemis naturels comme forme de contrôle biologique n'a été réalisée. Les phéromones peuvent être utilisées pour manipuler ou perturber les comportements naturels de ces insectes afin de faire baisser leurs populations.
Envisagez toujours une approche intégrée associant des mesures préventives à des traitements biologiques, s'il en existe. Actuellement, les cultivateurs de café utilisent des insecticides neurotoxiques comme des organosphosphates, des carbamates, des pyréthrinoïdes, des néonicotinoïdes et des diamides. Toutefois, les mesures de contrôle chimique sont insuffisantes et peuvent perdre de leur efficacité car les ravageurs peuvent développer une résistance.
Les dégâts sont causés par les larves de la mineuse des feuilles du caféier, qui se nourrit exclusivement des feuilles de caféier. Les adultes se reproduisent la nuit. Les femelles pondent leurs œufs sur la surface supérieure des feuilles de caféier. La période de préponte est de 3,6 jours à 20°C. Les œufs mesurent en moyenne 0,3 mm et sont difficiles à voir à l'œil nu. À éclosion, les larves quittent la partie inférieure des œufs, en contact avec la partie supérieure de l'épiderme foliaire, et pénètrent dans les feuilles. Les larves sont transparentes et peuvent atteindre 3,5 mm de long. Elles se nourrissent du mésophylle des feuilles et y creusent des galeries. Ces dernières provoquent la nécrose des feuilles, en en réduisant la surface foliaire photosynthétique. En conséquence, le taux de photosynthèse du plant diminue, ce qui provoque son affaiblissement. La phase larvaire comporte trois stades. Les larves quittent les galeries et tissent un cocon de soie en forme de X, généralement dans la région axiale de la feuille, formant la nymphe. En général, on trouve davantage de nymphes vers la partie basse des plants, où les feuilles mortes s'accumulent. Lorsque les adultes émergent des nymphes, leur corps mesure en moyenne 2mm de long. Leurs ailes possèdent une envergure moyenne de 6,5 mm. De couleur blanc brunâtre, ils sont pourvus d'ailes à franges et de longues antennes qui atteignent l'extrémité de leur abdomen. Leur corps est recouvert d'écailles à poil blancs. À leur émergence de la nymphe, les adultes se reproduisent et pondent des œufs, démarrant ainsi un nouveau cycle. Les saisons sèches et les températures élevées encouragent l'apparition de ce ravageur.