Gombos

Chenille Helicoverpa

Helicoverpa armigera

Insecte

En Bref

  • Dégâts dus à l'alimentation sur les fleurs, fruits, cosses, capsules et feuilles.
  • Trous d'entrées et de sorties, traces de déjections.
  • Développement de pathogènes secondaires qui conduisent au pourrissement des tissus et des fruits.

Peut aussi être retrouvé(e) dans

29 Cultures
Plants d'Orge
Haricots
Courge Amère
Choux
Plus

Gombos

Symptômes

Des œufs blanchâtres à bruns sont visibles en grappes autour des structures florales et des jeunes feuilles de la partie supérieure de la canopée. Les larves se nourrissent sur l'ensemble des tissus végétaux mais sont plus susceptibles d'attaquer les fleurs et les capsules/épis/fruits/cosses, suivant la plante hôte. Les jeunes larves raclent le feuillage, les points de croissance ou les structures de fructification, causant peu de dégâts. Les larves plus âgées creusent dans les fleurs ou dans les jeunes capsules/épis/fruits/cosses, les vidant de l'intérieur, endommageant les graines qui deviennent invendables. Les excréments larvaires sont visibles autour des points d'alimentation. La croissance de pathogènes secondaires sur les lésions conduit au pourrissement des tissus affectés. H. armigera est l'un des ravageurs les plus destructeurs en agriculture.

Recommandations

Contrôle Biologique

Les guêpes trichogrammes (T. chilonis ou T. brasiliensis) peuvent être introduites au début de la formation des fleurs afin d'attaquer les œufs. Les guêpes Microplitis, Heteropelma et Netelia parasitent les larves. Les punaises prédatrices (punaise géocorine, pentatomidae et), les fourmis, les araignées, les perce-oreilles, les criquets et les mouches attaquent les larves et devraient donc être encouragés. Pour contrôler les larves, appliquez des bio-insecticides à base de spinosad, de virus de la polyédrose nucléaire (NPV), de Metarhizium anisopliae, de Beauveria bassiana ou de Bacillus thuringiensis. Les produits botaniques, tels que l'huile de margousier, les extraits de graines de margousier (5%), le piment ou l'ail peuvent être appliqués en vaporisations foliaires lors de la formation des bourgeons.

Contrôle Chimique

Envisagez toujours une approche intégrée combinant des mesures préventives à des traitements biologiques, s'il en existe. Un traitement à base d'insecticides sélectifs constitue la meilleure option pour débarrasser le champ du ravageur sans affecter les insectes utiles. Inspecter les champs afin de détecter et de retirer les œufs et les larves est crucial à mesure que les chenilles deviennent de plus en plus résistantes aux traitements insecticides. Les produits à base de chlorantranilipole, de chloropyriphos, de cyperméthrine, d'alpha- et de zeta-cyperméthrine, d'émamectine benzoate, d'esfenvalérate , de flubendiamide, ou d'indoxacarbe peuvent être utilisés (généralement à 2,5 ml/L). La première application doit avoir lieu durant la floraison et être suivie de vaporisations à 10-15 jours d'intervalle. Les traitements chimiques peuvent ne pas être viables pour des cultures de faible valeur.

Ce qui l'a provoqué(e)

Les dégâts sont causés par la chenille de Helicoverpa armigera, un ravageur commun de différentes cultures. Les papillons sont brun clair, avec une envergure de 3 à 4 cm. Les ailes antérieures sont généralement jaunes à oranges ou brunes, mouchetées de motifs plus sombres. Les ailes postérieures sont blanchâtres, avec des nervures sombres et des taches sombres allongées sur les bords inférieurs. Les femelles pondent des œufs sphériques blanchâtres, un par un ou en grappe sur les fleurs ou à la surface des feuilles, principalement dans la partie supérieure de la canopée. Les larves sont vert olive à brun rougeâtre sombre, en fonction de leur stade de développement. Leur corps est moucheté de petits points noirs, surmonté d'une tête sombre. À des stades de développement plus avancés, des lignes et des bandes se développent le long de leur dos et de leurs flancs. Lorsqu'elles atteignent la maturité, elles se nymphosent dans la terre. La population atteint normalement son pic pendant le développement des fruits/cosses/capsules, ce qui provoque des pertes importantes de rendement.


Mesures préventives

  • Utilisez des variétés résistantes ou tolérantes s'il en existe.
  • Plantez tôt afin d'éviter les pics de population du ravageur.
  • Maintenez un espace suffisant entre les plants.
  • Laissez des bandes non cultivées aux abords des champs afin de rompre le cycle de vie du parasite.
  • Placez des perchoirs à oiseaux afin de les attirer et qu'ils se nourrissent des chenilles.
  • Utilisez des cultures-pièges telles que le souci (Tagitus erecta) tous les 5 à 6 rangs.
  • Utilisez des pièges à lumière ou à phéromones afin d'attraper les papillons en masse.
  • Évitez le stress hydrique en maintenant un bon drainage.
  • Inspectez les plants afin de détecter la présence d'œufs ou de lésions sur les fleurs, les fruits ou les capsules.
  • Ramassez à la main les larves, et les feuilles ou les plantes ayant des œufs.
  • Retirez les mauvaises herbes dans et autour du champ.
  • Nettoyez le champ de tout résidu de récolte après chaque cycle de culture.
  • Retirez les plants infectés des champs.
  • Labourez profondément après la récolte afin d'exposer les pupes aux prédateurs naturels et aux rayons du soleil.
  • Évitez les monocultures et mettez en place des cultures intercalaires avec des plantes bénéfiques.

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